retour sur l'histoire de l'expresso

retour sur l’histoire de l’expresso

Culturel, convivial, rituel : c’est bien entendu l’expresso au bistrot ! C’est aussi le starter de nos journées de travail. Il nous réveille, stimule notre concentration et accompagne nos pauses détentes. Pas toujours facile d’en préparer un digne de ce nom ! Voici donc nos astuces pour faire vous-même un bon expresso.

La machine à expresso, longtemps réservée aux professionnels, est devenue un objet tendance pour la maison. Aujourd’hui, boire un expresso ne se limite plus simplement à une habitude mais relève également d’un concept…

Pour préparer un bon expresso, une bonne machine s’avère indispensable. Depuis la toute première machine, qui a vu le jour à Milan en 1901 à celle qui trône fièrement dans votre cuisine, de nombreuses améliorations, tant mécaniques qu’esthétiques ont contribué à son évolution.

Retour en 1901, quand Luigi Bezzera dépose le brevet d’une machine qui fait traverser l’eau bouillante et la vapeur dans le café. Il la présentera à la Foire Internationale de Milan comme étant la toute première machine à expresso automatique !

Plus tard, en 1948, Achille Gaggia présente une toute nouvelle version de machine munie d’un piston, qui ne nécessite plus de faire bouillir l’eau. Mais surtout, cette nouvelle machine permet de créer des pressions élevées, nécessaires pour un expresso digne de ce nom ! D’ailleurs, c’est à lui que l’on doit le mot expresso qui désignait le café servi au bar « fait à la demande expresse du client« .

On notera également l’invention au milieu du siècle dernier, de la cafetière à pression dite « à l’italienne », qui permet d’obtenir un bon café sans machine.

mousse du caféMais revenons aux bases ! L’expresso, ou espresso en italien, est un café plus ou moins concentré, obtenu par le passage de vapeur d’eau sous haute pression à travers la poudre de café. C’est un café qui se décline tasse par tasse. Un expresso réussi se goûte d’abord avec les yeux. Il se repère à sa mousse, crema en italien, uniforme, épaisse avec une coloration ambrée. Sous la mousse apparait le café avec son aspect brun et velouté.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ça n’est pas l’expresso qui concentre le plus de caféine : à volume égal (250 ml, soit une tasse), vous en trouverez plus dans un café filtre (179 mg) que dans un café percolateur (118 mg). Quant à l’expresso à l’italienne, dont le volume est bien moindre (50 ml) il contient 89 mg de caféine. De manière générale, la teneur en caféine du café varie selon son mode de préparation, la quantité et le type de grains de café utilisé. Par exemple, un arabica est moins concentré en caféine qu’un robusta.

baristaLe café expresso traditionnellement servi en Italie n’a rien à voir avec le petit noir du zinc ! Beaucoup plus « court » et plus fort, il fait la fierté des Italiens et peut déstabiliser les amateurs de café allongés que sont les Européens du Nord et les Nord-Américains par exemple.

D’ailleurs, en Italie, c’est le barista (dérivé approximatif de barman) qui se charge de la préparation de boissons au café à base d’expresso (cappuccino, latte, etc.). Parfois, ce dernier est assimilé à ce que l’on pourrait appeler un « sommelier du café« . Professionnel hautement qualifié dans la préparation du café, il possède des connaissances très variées, allant des variétés de café au degré de torréfaction en passant par sa préservation.

 

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